Suite au succès rencontré par la journée d’étude « Espaces et lecture facile à lire en bibliothèques » organisée en mai 2019 à L’Agora de Metz, l’ABF Lorraine vous propose un nouveau groupe de travail dédié à la problématique du « facile à lire » en bibliothèque. Ce groupe de travail est coordonné par Léa Fauvel, bibliothécaire à la médiathèque de Toul.
Vous souhaitez partager votre expérience, découvrir celles des voisins, en apprendre davantage sur cette démarche et sa mise en œuvre ?
Faites-vous connaître auprès de Léa, à cette adresse : abffallorraine@gmail.com
1. Le FAL – facile à lire – késako ?
Le « Facile à lire » est une démarche qui vise à proposer, en bibliothèque et autres lieux de médiation, une offre de lecture pour des personnes qui n’ont jamais vraiment maîtrisé l’apprentissage de la lecture ou qui ont désappris à lire.
Le « Facile à lire », ce sont ainsi :
L’offre de lecture « Facile à lire » est issue d’une sélection réalisée par les bibliothécaires sur des critères d’accessibilité et de lisibilité dans la production éditoriale courante. Elle fait l’objet d’une valorisation et d’un accompagnement auprès des publics en fragilité linguistique : personnes en situations d’illettrisme, de français langue étrangère ou d’alphabétisation, situations d'empêchement ou de handicap, etc.
2. Pourquoi constituer un groupe de travail sur le sujet, pour l’ABF Lorraine ?
Le FAL est particulièrement développé en Bretagne, initié dès 2013 par Livre et lecture en Bretagne pour les bibliothèques et médiathèque. Aujourd’hui, la région compte près d’une quarantaine de communes engagées dans cette démarche. En 2017, la création d’un Prix Facile à Lire, permet de valoriser les ouvrages choisis par les bibliothécaires et de faire rayonner un auteur lors d’une tournée de rencontres au sein de ces communes. L’impact bénéfique sur la diversification des publics en médiathèque et l’investissement des politiques locaux constaté en Bretagne fait penser que le renforcement du dispositif FAL en Lorraine pourrait enclencher de nombreux aspects positifs, surtout que le pourcentage de population en situation d’illettrisme est plus haut en Lorraine que la moyenne nationale. Il y a donc un réel besoin de développer et de professionnaliser ces compétences dans notre région.
3. Quelques perspectives envisagées à moyen terme :