L’ABF rappelle son attachement :
Il semble que, devant l’hostilité de certains auteurs eux-mêmes et des lecteurs, au prêt payant en bibliothèque, une autre idée soit en gestation : le "prêt payé ".
Cette mesure envisagerait de taxer les collectivités et leurs bibliothèques, au moment de l’achat des documents, par un prélèvement sur les budgets d’acquisition. Une telle décision aurait à l’évidence deux conséquences dommageables :
Le "prêt payé " semble être un dispositif utilisé par certains pour sortir d’une situation bloquée, et résoudre la question du droit de prêt sans poser clairement les problèmes de fond : le rôle de l’état dans le soutien aux éditeurs et les moyens déjà mis en œuvre, le rôle de plus en plus important des collectivités territoriales dans le soutien à la création et à la diffusion du livre.
L’application d’une taxe, prélevée sur les collectivités gestionnaires ou sur l’usager, n’est ni la solution des problèmes des auteurs , ni la solution des problèmes de l’économie du livre.
Motion approuvée par 92 voix pour, 9 contre et 16 abstentions.