L’ABF affirme la liberté de s’exprimer et de débattre

 

L’Association des bibliothécaires de France (ABF) s’engage plus que jamais pour que les bibliothécaires restent libres, encore plus lorsqu’ils s’expriment à notre demande et nous remercions Anna Marcuzzi et Chloé Lailic.

Articles de Chloé Lailic et Anna Marcuzzi extraits de Bibliothèque(s) n°92-93

L’ABF bien loin de refuser le débat le provoque en ouvrant les colonnes de Bibliothèque(s). Le débat suppose le respect mutuel ET du temps pour en poser les termes et y réfléchir ensemble.

En effet, cette rubrique “Débat” sert à illustrer les idées des membres de l’association. Nous respectons les idées de chacun et faisons en sorte qu’elles émergent pour le bénéfice de tous. Pour cela, le Bureau national soutient Anna Marcuzzi dans sa proposition pour “un vrai débat sans invectives sur des questions qui ne peuvent se faire d’aucune réponse simpliste” tout comme il soutient Chloé Lailic en faveur d’une “information qui circule plus facilement, elle est accessible, elle peut diviser mais elle peut rassembler aussi”. Il faut admettre d’ailleurs que ces deux textes sont de longueurs différentes sans qu’il y ait intention de favoriser un point de vue plutôt qu’un autre. Et ils sont en outre sur des registres différents, ce qui peut ajouter à la confusion du débat.

L’ABF s’est toujours engagée sur l’accès libre à l’information. Sur ces dernières années, cela a mené à  la Charte bib’lib, à une prise de position, à une journée d’étude, et à la présence au congrès 2018 d’Alison Macrina, fondatrice et directrice du library freedom project.

Pour l’ABF, les contributions de tous ont vocation à nous faire avancer collectivement dans le respect des opinions de chacun, dans le respect des droits de l’homme et du citoyen, et bien sûr dans le respect de la loi. A cet égard, les bibliothèques ne sont pas auxiliaires de police et doivent s’inscrire dans la stricte application des décisions du conseil constitutionnel.

Pour conclure, l’ABF propose à chacun de participer et d’enrichir le débat, que nous espérons plus serein basé sur l’argumentation et qui se garde des attaques personnelles.